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Jean Fautrier. Matière et Lumière.

Musée d'Art Moderne de la ville de Paris

  

Entrée gratuite au musée

Jeunes de moins de 18 ans personne titulaire de la carte handicapé et son accompagnant, fonctionnaire de la Ville de Paris, artistes adhérents de la Maison des artistes, sur présentation à la caisse de la carte de la maison des artistes ou de l’attestation de cotisant à la caisse de la sécurité sociale de la Maison des Artistes

Tarif unique

1 514,00 €

Entrée gratuite au musée

614,00 €

Type  visite guidée, achat de billet compris
Durée  1h30
Lieu  Musée d'Art Moderne de la ville de Paris
Rdv  A l'intérieur du musée, à gauche de l'accueil.
Ville  Paris

Plus de 50 ans après sa première grande rétrospective consacrée à Jean Fautrier, le musée d’Art Moderne de la ville de Paris revient sur l’oeuvre de l’artiste dont il possède le fonds plus important. Rattaché à "l’art informel", Jean Fautrier se fait connaître dans les années 40 avec sa série des « Otages » réalisée sous l’Occupation, alors qu’il entendait les camions allemands emmener les otages vers leur lieu d’exécution.
Formé à la Royal Academy de Londres en 1912, Fautrier s’installe à Paris après la première guerre mondiale. Sa peinture, figurative, est alors constituée de natures mortes, de paysages et de nus. De grands marchands s’intéressent à son travail notamment Paul Guillaume et Léopold Zborowski. Malgré ces appuis, Fautrier rencontre des difficultés financières après la crise de 1929 qui le poussent à s’installer plusieurs années dans les Alpes comme moniteur de ski. A son retour dans la capitale en 1940, l’artiste met au point une nouvelle technique : sur une base d’enduit déposé au couteau, Fautrier couvre la matière de pigments de couleurs, révélant ses formes et aspérités. L’art "informel", dont le terme est utilisé pour la première fois en 1951 par Michel Tapié, ramène ainsi l’art à l’acte créatif, au surgissement de la forme dans la matière. Sous un terme encore plus vague, celui « d’art autre », il désignait une libération de la peinture après les traumatismes de la guerre.