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Gabrielle Chanel. Manifeste de mode

Palais Galliera

  

Entrée gratuite

- de 18 ans Personnes en situation de handicap avec un accompagnateur Demandeurs d'emploi Artistes-plasticiens professionnels ICOM et l'ICOMOS Journalistes Carte Paris Musées

Tarif unique

30,00 €

Entrée gratuite

18,00 €

Type  visite guidée, achat de billet compris
Durée  1h30
Lieu  Palais Galliera
Rdv  Devant l'entrée du musée, 10 avenue Pierre Ier de Serbie 75016 Paris
Ville  Paris

A l’occasion de la réouverture de ses portes, le Palais Galliera rend hommage à l’une des plus célèbres couturières du XXème siècle : Coco Chanel. Autour de 10 chapitres, le musée retrace les différents portraits de cette femme hors du commun dans un parcours chronologique. Il n’en fallait pas moins pour présenter les mille vies de Gabrielle Chasnel, née en 1883 à Saumur et orpheline dès l’âge de 12 ans.
C’est en 1907 que le surnom de Coco lui est donné, alors qu’elle chante dans des cafés de Vichy «Qui qu’a vu coco sur le Trocadéro». Elle y rencontre Etienne Balsan, qui l’introduit dans les milieux mondains et lui présente Arthur « Boy » Capel, son grand amour. Ce dernier l’incite à ouvrir un salon de modiste et à se lancer dans la création de chapeaux. Il l’aide à ouvrir sa première boutique, 31 rue Cambon. Durant la guerre, la pénurie de tissus donne l’occasion à Coco Chanel de se distinguer en réalisant des pièces en jersey, matière jusqu’alors réservée aux sous-vêtements. Elle prône une mode à l’allure androgyne et prospère durant les années d’après-guerre. La petite robe noire de 1926 et le désormais mythique Chanel n°5 créé en 1921 font place à des costumes pour les pièces de Cocteau ou encore des bijoux de Haute Joaillerie.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Coco Chanel ferme subitement les portes de sa maison de couture et licencie l’ensemble de son personnel. Alors qu’elle entretient une liaison avec un agent du Reich, elle tente de récupérer les droits sur la marque de parfum N°5 dont elle détient 10% de parts, 70% appartenant à la famille juive des Wertheimer (les 20% restant étant détenus par Théophile Bador, le propriétaire des Galeries Lafayette). Coco Chanel loue également une suite dans l’hôtel Ritz, réquisitionné par la Luftwaffe. Si son comportement a fait l’objet de nombreuses polémiques durant l’Occupation, l’après-guerre voit pourtant la maison de couture renaître, soutenue par la famlle Wertheimer. Elle propose de nouveaux modèles tels que le tailleur en tweed ou encore les ballerines bicolores. Ses vêtements sont alors portés par de nombreuses célébrités et le Chanel N°5 rendu célèbre par Marilyn Monroe qui déclare en 1957 n'en porter que quelques gouttes la nuit...