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Al-'Ulâ, merveilleuse et mystérieuse oasis
Des Mots et des Arts vous fait visiter l'exposition de l'Institut du monde arabe sur l'oasis d'Al-'Ulâ !
Nous sommes en 1876. Charles Huber, un Anglais qui s'est rendu à Damas pour perfectionner son arabe, décide de se joindre à des caravaniers qui se rendent à La Mecque. Il n'atteindra cependant jamais sa destination. Au cours du voyage, il découvre en effet un site archéologique qui le fascine et il abandonne finalement ses compagnons de route pour mieux étudier l'endroit. Il fut ainsi le premier Européen à décrire les richesses que recèlent l'oasis d'Al-'Ulâ ! Il faudra toutefois attendre les années 1960 pour que des fouilles soient engagées et que ces merveilles nous soient révélées....
Située dans une province désertique, au nord-ouest de l'actuelle Arabie saoudite, l'oasis d'Al-'Ulâ contient en effet les vestiges de civilisations très anciennes qui y furent attirées par la présence d'eau. Elles surent utiliser la nappe phréatique, grâce à un ingénieux système de canalisations, pour cultiver palmiers, dattiers, citronniers, orangers... et faire de cet endroit une halte bienvenue pour ceux qui pratiquaient le commerce caravanier. C'est ainsi par ce lieu que transitaient ces produits luxueux que sont la myrrhe et l'encens, qui étaient très prisés par les Grecs et les Romains, mais aussi l'ivoire et les perles de la mer Rouge.
Cette activité fit la prospérité tout d'abord des royaumes de Dadan et de Lihyân, dont on sait peu de choses si ce n'est qu'ils se succédèrent dans le temps et firent d'Al-'Ulâ leur capitale. Ils occupèrent le site pendant 7 siècles avant d'être remplacés par les Nabatéens qui fondèrent vers le 2ème ou 3ème siècle après Jésus-Christ, une nouvelle ville dans l'oasis: Hegra. Ce peuple de nomades sédentarisés y a édifié les mêmes tombeaux monumentaux que ceux que l'on trouve à Pétra, la capitale du royaume nabatéen. La ville fut occupée ensuite jusqu'au 12ème siècle avant d'être abandonnée suite à l'intensification du commerce maritime qui entraîna le déclin d'Al-'Ulâ.
Si la région n'est plus un carrefour commercial de premier ordre, cette oasis a beaucoup à nous apprendre sur des civilisations encore mystérieuses, sur leurs croyances, sur leurs différents systèmes d'écriture... D'où la richesse incroyable de ce site que les archéologues continuent à explorer et que vous vous pourrez découvrir avec nous au cours de votre visite de l'exposition que lui consacre actuellement l'Institut du monde arabe !
Située dans une province désertique, au nord-ouest de l'actuelle Arabie saoudite, l'oasis d'Al-'Ulâ contient en effet les vestiges de civilisations très anciennes qui y furent attirées par la présence d'eau. Elles surent utiliser la nappe phréatique, grâce à un ingénieux système de canalisations, pour cultiver palmiers, dattiers, citronniers, orangers... et faire de cet endroit une halte bienvenue pour ceux qui pratiquaient le commerce caravanier. C'est ainsi par ce lieu que transitaient ces produits luxueux que sont la myrrhe et l'encens, qui étaient très prisés par les Grecs et les Romains, mais aussi l'ivoire et les perles de la mer Rouge.
Cette activité fit la prospérité tout d'abord des royaumes de Dadan et de Lihyân, dont on sait peu de choses si ce n'est qu'ils se succédèrent dans le temps et firent d'Al-'Ulâ leur capitale. Ils occupèrent le site pendant 7 siècles avant d'être remplacés par les Nabatéens qui fondèrent vers le 2ème ou 3ème siècle après Jésus-Christ, une nouvelle ville dans l'oasis: Hegra. Ce peuple de nomades sédentarisés y a édifié les mêmes tombeaux monumentaux que ceux que l'on trouve à Pétra, la capitale du royaume nabatéen. La ville fut occupée ensuite jusqu'au 12ème siècle avant d'être abandonnée suite à l'intensification du commerce maritime qui entraîna le déclin d'Al-'Ulâ.
Si la région n'est plus un carrefour commercial de premier ordre, cette oasis a beaucoup à nous apprendre sur des civilisations encore mystérieuses, sur leurs croyances, sur leurs différents systèmes d'écriture... D'où la richesse incroyable de ce site que les archéologues continuent à explorer et que vous vous pourrez découvrir avec nous au cours de votre visite de l'exposition que lui consacre actuellement l'Institut du monde arabe !